I

LE BAPTEME DE JULIEN

Ce que j’ai fait : un court-métrage de 6 minutes auto-produit diffusé sur Canal + et sélectionné aux festivals de Clermont-Ferrand et Brest 1992.

Ce que j’ai appris : je me rêvais cinéaste depuis l’âge de dix ans. Et il ne se passait rien. J’attendais l’opportunité, tranquillement, comme si le rêve me suffisait. A trente ans passé, enfin, je me décide. J’emprunte la caméra 16mm de mon oncle qui est aussi mon patron, dans la PME spécialisée dans les génériques et trucages que j’ai intégrée fin 1986. Je filme un peu n’importe quoi sur de la pellicule inversible noir et blanc, la moins chère qu’on puisse trouver, et puis petit à petit j’imagine ce scénario très simple et mélodramatique d’un enfant à la recherche de sa mère qui s’est noyée. « Le baptême de Julien », réalisé et monté entièrement seul, deviendra donc petit à petit mon école de réalisation.