IMAGE STUDIO – LES EFFETS SPECIAUX
1999
Ce que j’ai fait : les contenus audiovisuels d’un pavillon de type “dark ride” dédié aux effets spéciaux pour le Futuroscope de Poitiers, comptant : 3 projections 35mm d’extraits d’un «faux» film SF type «Cinquième Elément», réalisés pour l’occasion en images de synthèse, 5 décors grandeur nature animés et 3 plateaux d’effets spéciaux, une maquette au 100ème d’une ville futuriste et un motion-control.
Ce que j’ai appris : il s’agissait de renouveler le contenu du pavillon « Image-Studio », consacré au cinéma et construit à l’occasion du Centenaire, pour lui donner une couleur « futuriste », résolument tournée vers les effets spéciaux. Outre la construction de décors spécifiques (notamment une montagne et un bateau dans la tempête, qui furent confiés à Willy Holt), deux moments du parcours nécessitaient de tourner en studio des plans complexes et bourrés d’effets. J’allais pouvoir mettre en pratique, en tant que réalisateur, les années passées à faire des trucages pour les autres, en profitant des dernières avancées technologiques consécutives à l’irruption du numérique dans le cinéma depuis le début des années 90. C’est Rodolphe Chabrier et la société Mac Guff Ligne qui furent choisis pour les superviser. Valérie Arson fut chargée de concevoir la maquette de « Solar City », la ville imaginaire dans laquelle j’avais situé une action sommaire pour construire les plans. Il fallait chaque fois les concevoir comme des boucles (c’est souvent le cas dans les programmes de type muséographiques) dans lesquelles les spectateurs devaient pouvoir entrer et sortir à n’importe quel moment.